Le CAC 40 n’est pas le tissu économique français

Michel Ruimy, économiste et directeur du Think Tank SPAK souligne que la bonne santé financière des entreprises du CAC 40 ne doit pas occulter les besoins des PME Alors que le contexte sanitaire perturbe l’activité économique depuis près de 18 mois au niveau mondial, les sociétés du CAC 40 ont enregistré de bons résultats au premier semestre 2021, […]

Michel Ruimy, économiste et directeur du Think Tank SPAK souligne que la bonne santé financière des entreprises du CAC 40 ne doit pas occulter les besoins des PME

Alors que le contexte sanitaire perturbe l’activité économique depuis près de 18 mois au niveau mondial, les sociétés du CAC 40 ont enregistré de bons résultats au premier semestre 2021, effaçant au passage les effets de la crise. Cette relative bonne santé financière se retrouve notamment dans les fluctuations du CAC 40, qui, bousculant toutes les prévisions, dépasse aujourd’hui la barre des 6 800 points et se rapproche de son plus haut historique du 4 septembre 2000. En considérant le réinvestissement des dividendes distribués, le CAC 40 GR (Gross Return) a même plus que doublé en deux décennies ! Sachons raison garder. Le mouvement n’est pas exclusivement parisien, il bénéficie à l’ensemble des pays développés.

Filtre déformant

Bien que la bourse soit un filtre déformant qui sur-valorise la performance financière et ne rend compte qu’imparfaitement de la taille, des parts de marché, etc. des entreprises, le « retour vers le futur » de l’indice boursier parisien invitent à jeter un clin d’œil sur la transformation, en deux décennies, du grand capitalisme français mais à rappeler aussi que le monde des affaires évolue, en France, à deux vitesses.

Tout d’abord, la relative stabilité de la composition du CAC 40 (près de 60 % des entreprises qui le composaient le 4 septembre 2000 y figurent encore aujourd’hui) ne doit pas nous faire oublier que…

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